29.4.2025
La décarbonation du secteur immobilier joue un rôle central dans l’atteinte des objectifs climatiques. En Allemagne, les bâtiments représentent environ 35 % de la consommation finale d’énergie et près de 30 % des émissions de CO₂. À l’échelle européenne, ces chiffres grimpent à environ 40 % et 36 % respectivement.
Mais pour répondre aux exigences du CRREM (Carbon Risk Real Estate Monitor) dans le parc immobilier existant, il ne suffit pas de passer à l’électricité verte. Réduire durablement la demande énergétique et en corriger les causes est indispensable pour garantir la pérennité de la valeur des biens.
Quelles sont donc les étapes prioritaires, et lesquelles sont les plus efficaces ?
Les autorités européennes se sont fixé un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cet objectif s’applique aux propriétaires et exploitants immobiliers. Mais les considérations écologiques ne sont pas les seules à exiger une trajectoire proactive vers le « net zero ». La valeur des portefeuilles immobiliers est aussi en jeu : si les bâtiments ne s’alignent pas sur les objectifs du Pacte vert pour l’Europe, ils risquent de perdre de leur valeur. Exemple : près de 1,98 million de bâtiments non résidentiels chauffés ou climatisés en Allemagne seulement sont concernés. Sans stratégie claire, beaucoup d’entre eux pourraient rapidement devenir des actifs bloqués, aussi appelés « stranded assets ».
La mise en œuvre d’un plan de décarbonation en trois étapes permet aux propriétaires de contribuer aux objectifs climatiques, de préserver la valeur de leurs actifs immobiliers et de réduire les coûts d’exploitation. Les locataires bénéficient également largement de ces mesures.
La première étape pour économiser l’énergie consiste à optimiser ce qui existe déjà. En Allemagne, par exemple, environ 80% du parc immobilier de 2050 est déjà construit aujourd’hui. Les « qualités internes » d’un bâtiment, c’est-à-dire sa technique (CVC, GTB, etc.), constituent souvent le cœur des inefficacités. Les deux leviers majeurs d’optimisation sont la surveillance technique et l’optimisation des opérations basée sur l’intelligence artificielle (chauffage, ventilation, climatisation, etc.).
L’intégration d’une plateforme cloud à la GTB permet de centraliser les données d’exploitation et de fournir une vision globale. Cette base de données est essentielle pour identifier et corriger les dysfonctionnements ou erreurs de réglage. Deux approches sont possibles :
Selon une étude commandée par l’association numérique allemande « Bitkom », l’automatisation des bâtiments pourrait permettre d’économiser jusqu’à 14,7 millions de tonnes de CO2 d’ici 2030. Les technologies numériques pourraient ainsi couvrir un tiers du potentiel de réduction national.
Les gains d’efficacité issus de l’optimisation numérique peuvent être amplifiés par des travaux ciblés de rénovation technique et structurelle. La base de cette planification est toujours constituée par les données recueillies lors de la première étape expliquée ci-dessus.
Exemples de mesures stratégiques :
La dernière étape du plan consiste à aligner les sources d’énergie restantes sur des standards durables. Cela peut inclure l’installation de pompesà chaleur et de panneaux photovoltaïques pour l’autoconsommation.
En complément, la gestion interactive du bâtiment avec le réseau via la maîtrise de la demande en énergie (MDE) offre des avantages significatifs : adaption de la consommation en fonction des signaux du marché, stockage intelligent de l’énergie, réponse dynamique à l’offre et à la demande, et optimisation des tarifs dynamiques d’électricité issue des énergies renouvelables.
aedifion propose un upgrade numérique simple dela GTB pour améliorer la performance énergétique des portefeuilles immobiliers.
Grâce à une analyse de portefeuille, aedifion évalue l’état des lieux des bâtiments, identifie les potentiels d’économie d’énergie et de réduction de CO₂, puis met en œuvre une optimisation ciblée par IA. En plus des données CVC, la régulation intelligente intègre des facteurs externes comme la météo, la température extérieure ou l’occupation. Résultat : jusqu’à 22 % d’économie en moyenne, voire 40 % dans certains cas, avec une qualité d’air intérieure améliorée et une baisse des charges. Les données collectées constituent en outre une base essentielle pour l’établissement de rapports d’indicateurs clés de performance.
Ces données peuvent également servir de base pour planifier des rénovations. Pour les immeubles existants, aedifion propose des solutions sur mesure permettant d'éviter des investissements trop importants. Cela inclut un accompagnement à la planification, par exemple pour ajouter des capteurs ou moderniser numériquement des équipements techniques du bâtiment. Grâce à une surveillance technique continue, les propriétaires et exploitants peuvent à tout moment vérifier la performance énergétique, la fonctionnalité technique et le confortdes utilisateurs.
La plateforme cloud d’aedifion et ses solutions de gestionén ergétique permettent également une maîtrise intelligente de l’approvisionnement énergétique, adaptée au réseau. Des cas d’usage démontrent déjà un fort potentiel d’économies grâce à l’utilisation de tarifs dynamiques et aux énergies renouvelables.
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